Le journal de bord de Vasco de Gama imaginé par Chloé et Constance

Publié le par le parrain de la 5e5

18 Mai 1498

Quelle ne fut pas ma joie lorsque j'aperçus cette terre tant attendue ! Je fus soulagé après ces horribles mois de navigation où beaucoup de mes hommes sont morts de la malaria. c'est donc sous un soleil éclatant que j'accostai aavec mon équipage sur cette terre nouvelle.



Quel intense bonheur de découvrir un merveilleux littoral, le sable était fin et blanc, la mer était d'un bleu profond ! Derrière cette étendue de sable, je pouvais voir de très hauts arbres d'un vert vif. Ils étaient bien plus grands que ceux du Portugal et je ne pus m'emêcher de les admirer. Je partis donc en quête de ce pays et de sa population. Après environ une heure de marche, j'aperçus des habitants : ils étaient vêtus de tissus ornés de motifs ainsi que d'un voile sur leur tête. Par bonheur, l'un d'eux parlait le Castillan. C'était un marchand tunisien qui avait une boutique à deux pas d'ici. Je pouvais en effet humer le délicat parfum de diverses épices ainsi que l'odeur veloutée de ce qu'ils appelaient le thé vert.
Après quelques explications concernant ma venue, je réussi à lui acheter quelques vivres et obtins sa promesse de me conduire au Zamorin (celui qui gouvernait) le lendemain.

19 Mai 1498

Aujourd'hui le temps s'est ennuagé mais je ne croit pas au mauvais présage, loin de là ! Vers la fin de la matinée, le marchand tunisien est venu nous conduire à leur chef. Nous partons donc à dos d'éléphant. Ce sont les plus gros animaux de la terre ! Ils ont de très grandes oreilles et des cornes de chaque côté de leur trompes appelées défense. Ils devraient peser, je dirait plus d'une tonne. Enfin bref, après avoir marché environs un mille, j'arrivai devant un immense château, il était en effet très particulier car son toit était rond et formait une pointe dirrigée vers le haut. J'entrai dans cette gigantesque et sublissime bâtisse. A l'intérieur, je fus accueilli comme un roi : on me servit un festin (mon équipage étant resté dans le navire), je pus goûter et savourer différents types de plats, chacun particulier et rarissime se différenciant par leur odeur ou par leur goût. Je remarquai que beaucoup de plats étaient sucrés. Tout en mangeant, je parlai donc avec le Zamorin quoi que un peu dérangé par son oiseau, un "chactofu", multicolore qui répétait ses moindres paroles en battant des ailes.

Mais il fut surtout question de nouvelles relations commerciales. Cependant, je remarquai bien l'enthousiasme de mon hôte et le visage inquiet de ses sujets qui étaient eux aussi marchands. Au bout de quelques heures, je repartis à mon navire, mais avant que j'eus le temps d'y arriver, des soldats arrivèrent pour m'arréter.

21 Mai 1498

Quelle histoire ! C'est à peine si je suis arrivé a me procurer un papier et un crayon. Moi ! Emprisonné ! J'aurais dû croire aux mauvais présages car ces satanés de marchands ont fait croire au Zamorin que j'était venu pour le piller. Tous mes hommes sont là aussi.

1er Juin 1498

Ah ces bougres ! Ils n'avaient rien contre moi pourtant ! Ils m'ont quand même relâché mais mon équipage est toujours là-bas, sous les verrous... Il faut que je trouve un plan.

27 Août 1498

Et voilà, tout s'est passé si vite ! Je suis maintenant en mer avec mes cinquante-cinq matelots. J'ai donc fait une prise d'otage pour récupérer mon équipage et avoir des vivres pour le voyage. D'ailleurs, tout s'est bien passé et nous rejoignons maintenant le Portugal avec un mince butin quoi que suffisant. Lorsque j'avais accosté en Inde, j'avais cru au paradis mais maintenant, je suis très heureux de rejoindre mon pays natal. Par le hublot je regarde le ciel ; c'est encore un temps ensoleillé qui s'annonce !



                                                      

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