Journal de bord Fernand de Magellan imaginé par Matthieu

Publié le par le parrain de la 5e5

Le 10 Mars 1521

C'est une catastrophe ! A bord, l'eau n'est plus potable, les rations s'amenuisent, le biscuit même vient à manquer, l'équipage doit survivre en mangeant des rats. Le scorbut et le béribéri nous attaquent. Nous sommes sans doute au pire point de notre périple.







Le 12 Mars 1521

Enfin, nous parvenons en vue d'une île, environ trois milles nous séparent d'elle. Après avoir accosté, tout l'équipage, presque mort de faim, descend du navire  et  constate que cette terre est paradisiaque:  :  le soleil brille, il y a une multitude d'arbres sur lesquels poussent différentes sortes de fruits dont le goût est sublissime. En effet, chacun essaye d'y grimper pour dég
uster des "outchapis" ou bien des "matoulas", ces sortes de baies multicolores, à la fois acides et sucrées, que j'ai moi-même dévoré goulûment et que nous avons emporté sur le navire. Il y a aussi une longue plage de sable plus blanc que n'importe où en Europe. Nous ne restâmes que deux jours et deux nuits sur cette île qui, à mon avis, sera mon meilleur souvenir de cette odyssée.

Le 14 Mars 1521

A bord, tout va pour le mieux. Il fait beau, l'eau est calme et tout le monde mange à sa faim. Mais soudain, le vent se lève, le ciel s'assombrit : une tempête se prépare. Quelques minutes plus tard, des lames gigantesques inondent le pont. Je me réfugie dans ma cabine. Tout d'un coup, un énorme choc me fait tomber par terre, la tête la première. Je m'évanouis. Quand, trois heures plus tard, un marin vient me réveiller, la tempête s'est calmée. Malheureusement, il  me rapporte que Pedro, le second, est passé par dessus bord durant l'ouragan.


Le 16 Mars 1521

Moi, Antonio Sanchez, écris pour annoncer la mort de Fernand de Magellan. Ce matin, nous étions arrivés sur une île, que nous
avons baptisée "Philippines", en l'honneur de Philippe II. Sur cette île, il y avait une forêt, que nous avons décidé d'explorer. Mais celle-ci était habitée par une tribu d'indigènes à la peau mate et qui s'étaient peints le visage et le corps avec de la peinture rouge et bleue. Ils nous avaient tendu une embuscade dans laquelle plusieurs hommes dont Fernando ont trouvé la mort.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
sa va peu mieux faire
Répondre
L
Bravo !!!!!
Répondre
A
over top l'expo
Répondre