Journal de bord de Jacques Cartier imaginé par Nolwenn

Publié le par le parrain de la 5e5

 

 

 

 

Mardi 2 Septembre :

Je ne suis guère satisfait de ma journée. Au petit matin, je me remis en route à la recherche des terres promises. Le temps était maussade. Depuis quelques jours, la vie sur le bateau commence à devenir très difficile : le manque de nourriture nous affaiblissait mes hommes et moi. La matinée fut longue et ennuyante, je ne cessais de faire des aller et retours afin de voir si tout fonctionnait pour le mieux. Les marins étaient épuisés et j’avais du mal à les voir ainsi. Il fallait que nous nous arrêtions afin qu’ils puissent prendre un peu de repos ! Ce n’est que vers la fin de l’après-midi que je bis voler au-dessus de nous des mouettes et des goélands ; nous approchions des terres, cette fois c’était certain ! Je pus distinguer une masse sombre et géante : des montagnes enneigées certainement !! Il m’était difficile d’en distinguer davantage car la nuit qui tombait me cachait la côte. Nous accostâmes très tard le soir et avec l’aide de mes compagnons je jetais l’ancre. L’optimisme gagnait l’équipage et la nuit fut festive.

 

Mercredi 3 Septembre :

Je me suis levé très tôt. Le jour pointait ce qui me cachait le sol enneigé. Je réveillai mes hommes afin que nous puissions mettre pied à terres. Je décidai de faire deux groupes : un resterait au bateau, l’autre irait explorer les environs. Quand nous embarquâmes sur une chaloupe, le soleil se levait. Les terres était splendides et les montagnes étaient d’un blanc aussi éclatant que la neige de Normandie. Je décidai de partir chasser afin de pouvoir rassembler des provisions pour les jours à venir. Après quelques heures de marche, nous avions traversé la forêt et abattu quelques gibiers. Derrière la forêt, un minuscule village constitué de huttes faites de peaux de gibiers attirait mon regard. La nuit commençait à tomber et je décidai que nous l’explorions dès l’aube.


Jeudi 4 Septembre :

Au petit matin, je fus réveillé par un cri strident. Devant moi se dressait un immense homme. Il était vêtu de peaux luisantes, ses cheveux retombaient en tresses sur ses épaules. Son cou était orné de merveilleuses pierres d’or. A ma grande surprise, mes compagnons étaient déjà prisonniers. Il était solidement entravés par des cornes. Les étrangers se saisirent de moi et m’entraînèrent dans leur village. Des femmes vêtues de peaux de bêtes finement cousues et ornées de paillettes d’or nous regardaient passer. Leurs chevaux étaient rassemblés en chignons faits de brindilles de sapin. Leurs bras étaient couverts de signes dont je ne pouvais déchiffrer le sens. Elles s’occupaient d’une multitude d’enfants. Partout il y avait des huttes décorées d’or. Les hommes nous enfermèrent dans l’une d’elles. Je passais une partie de ma journée assit dans cette dernière. De temps à autre, des femmes venaient nous apporter de quoi manger : je dégustai du sirop d’érable accompagné de pain. Le goût de ce sirop fondait dans ma bouche. Après quelques heures d’attente, un grand homme entra dans la hutte. Au vu des différents signes inscrits sur ses joues, des perles d’or attachant ses cheveux, de ses immenses et nombreux bijoux eux aussi en pépites d’or et de ses habits faits de peaux différentes des autres indiens, je supposai qu’il était le chef de la tribu.Il me parla :

« - Atou mou rirou ! »

Je ne compris rien mais avec l’aide des gestes je crus me faire comprendre : je voulais,l’emmener visiter notre bateau. Il accepta à l’aide d’un signe de la tête et nous partîmes . Le bateau semblait lui plaire beaucoup car il ne cessait de nous regarder en souriant lorsqu’il touchait de nouveaux objets.A la fin de la visite, nous retournâmes jusqu’à son village afin d’y passer la nuit..

Vendredi 5 septembre :

Le matin, le chef vint à nouveau me vous et m’emmena visiter leurs terres. Je partais très tôt en sa compagnie. A près quelques lieux de marche, noud arrivâmes près d’une rivière. Il se pencha, mit une main dans l’eau et en retira une pépite d’or identique à celle de son collier. Cela m’émerveilla. Nous nous remîmes en route et il me racontait comment chasser le gibier des montagnes. Il me narrait également toutes leurs coutumes que j’écoutai sans dire un mot.Tout au long de l’après-midi, je découvris le faune et la flore locales qui étaient d’une richesse et d’une diversité étonnante. La flore était magnifique l’herbe verte apportait une touche de couleur au marron de la montagne, le blanc de la neige rayonnait. Nous vîmes un ours polaire mais le chef Indien me conseilla de ne pas l' approcher. Nous rentrâmes eu village, le soleil se couchait déjà. J’étais pressé de raconter à mes hommes toutes les découvertes que j’avais faites grâce eu chef Indien : j’avais également emporté quelques échantillons dont une magnifique feuille d’érable et des pépites d’un doré éclatant. Les hommes furent aussi enthousiasmés que moi et avaient grande hâte d’aller à la découverte des richesses et des merveilles de ce nouveau continent.

 

 

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S
franchement c trop je me suis bien inspiré
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